Il y
a quelques jours, j’ai lu qu’avant le 17ème siècle les femmes
occidentales avaient l’habitude de mettre au monde accroupies, assises et
debout, et que cela changea quand le Roi Louis XIV de France décréta que pour
être présent à la naissance de ses enfants, ses femmes devaient mettre au monde
allongées, car le contraire lui aurait été semblé vulgaire. Je fus assez
impressionnée, et c’est un exemple de plus de comment la nature féminine es
soumise aux desseins du mâle dominant.
Cela
me rappela quelque chose que j’avais entendu il y a quelques années, des femmes
qui accouchaient dans les arbres, une belle métaphore de la femme-fleur donnant
des fruits. J’ai trouvé une étude sur les connaissances techniques de l’accouchement et de l’obstétrique de la société raramuri de la montagne Tarahumara au Méxique, document dans lequel ce processus est expliqué de la
manière suivante : « En sentant qu’arrive sa venue au monde, elle se
retire vers un lieu isolé, car donner la vie en présence d’autres personnes lui
cause une grande honte. Elle attache sa ceinture sur ses hanches et accouche
assise, se saisissant de quelque chose en hauteur, comme par exemple de la
branche d’un arbre. »
Dans
notre corps nu, nous portons les outils et les savoirs nécessaires pour
traverser chaque étape de notre existence, résultat de centaines de milliers
d’années d’adaptation à l’environnement,
et cela fait des années que nous avons arrêté d’utiliser nos ressources, nous
avons arrêté de porter notre attention sur elles. Raison pour laquelle un
monsieur français en perruque a pu nous imposer son ignorance et ses préjugés.
Marthazul
Traduction : Aleshanee
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